Il est des lieux qui n’ont pas oublié ce que le monde moderne feint parfois d’ignorer : que la richesse d’une entreprise ne se résume pas à des chiffres, mais à des frissons partagés, des silences éloquents, des idées qui prennent vie dans l’éclat d’un regard. L’Alcazar, au cœur du Bordeaux des Chartrons, incarne cela.

Ici, l’âme des années 30 vibre encore dans chaque recoin. On y entend le murmure du velours, le rythme des claquettes, l’écho d’un monologue oublié. Théâtre ou cabaret ? Les deux. Car organiser un séminaire dans ce lieu, c’est inscrire ses enjeux d’aujourd’hui dans une dramaturgie plus vaste : celle du collectif qui pense, qui rêve, qui avance ensemble sous les feux d’un projecteur invisible.